lundi 10 avril 2017

Vietnam-Cambodge : les péripéties du passage de la frontière


Anecdote de notre passage de la frontière Vietnam-Cambodge (28 mars 2017): 



Nous avions fait nos visas au consulat à Saigon pour essayer d'éviter la corruption à la frontière terrestre. En effet, les douaniers vous demandent 5  $USD de plus par visa, ce qui nous fait quand même à nous quatre 20 $USD supplémentaires qui vont directement dans la poche des douaniers ! Nous avons donc l'argument en main pour ne pas payer "la taxe". Il restera à passer le coup de tampon sur les passeports (certains douaniers réclament 2 $ supplémentaires) et la visite médicale fantoche de quarantaine qu'il nous faut éviter (car le médecin demande aussi un "droit de passage").

Le trajet depuis Saigon s'était jusque là très bien passé : un premier bus confortable entre Saigon et Rach Gia, puis une navette (2nd bus) qui nous attend pour nous déposer à la deuxième gare routière où nous embarquons à bord d'un autre bus confortable également direction Ha Tien, ville frontalière entre le Vietnam et le Cambodge. Lorsque nous arrivons à Ha Tien (Vietnam), le chauffeur de la compagnie de bus qui nous a amenés court après nous pour nous dire de le suivre pour prendre le bus qui nous mènera à Kampot... bon il n'y a pas un seul tuk-tuk à l'horizon pour nous mener en ville,  donc nous acceptons. Mais il nous dépose en fait à une agence de voyage de mèche avec lui. Ah ces vietnamiens, de sacrés arnaqueurs !!! Là on demande le coût des billets qui sont évidemment très chers. Nous essayons de négocier mais le temps presse car le dernier bus pour le Cambodge part dans 10 min... définitivement c'est trop cher, nous quittons le bureau. C'est la bonne technique car comme d'habitude le vendeur nous court après et accepte notre prix.

Arrive la frontière, côté Vietnam tout se passe bien. Une dame de la compagnie de bus s'occupe des visas de tous les autres touristes du bus qui vont payer 35 $USD au lieu de 30 $, nous la suivons car nous devons seulement faire tamponner nos passeports. Nous n'avons jamais autant été stressés au passage d'une frontière, car si l'on nous demande un bakchich, notre réponse serait non et nous savions que ce serait le début des problèmes suite à tout ce que nous avions lu sur les blogs. Et PG s'est fait un poing d'honneur de ne pas être victime de cette corruption !
La première étape du tampon se passe bien, le douanier ne nous demande rien, sauf qu'une fois nos passeports récupérés, le médecin qui attendait à nos côtés demande à Pierre-Gilles de le suivre dans son cabinet... aïe ça se corse ! avec la courtoisie apprise en Asie, PG décline gentiment son invitation et nous avançons plus loin dans le hall pour être hors de portée de son champs de vision, en espérant qu'il porte son attention sur d'autres touristes. Le soucis c'est que nous devons attendre la charmante dame qui s'occupe des visas du reste du groupe, et cela prend beaucoup de temps. Nous attendons qu'elle finisse en espérant que le médecin ne vienne pas nous revoir... l'attente est longue, très longue  (quasi 1 heure qui nous paraît une éternité). 
Ouf c'est terminer, tout s'est bien passé ! On repart dans un autre bus côté Cambodge qui nous conduira jusqu'à Kampot. Mission réussie : passage de la frontière sans dépenser plus qu'il ne se doit !

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