dimanche 11 juin 2017

à la découverte de l'île du Nord...

du 23 au 24 mai 2017 :

WELLINGTON et PALMESTORN NORTH


Nous rejoignons la ville de Picton au Nord de l'île du Sud. C'est ici que part le ferry qui relie par voie maritime les deux îles de la Nouvelle Zélande. Nous embarquons à bord à 14h15 pour une traversée de 3 heures environ, direction Wellington sur l'île du Nord.
dans la file d'attente pour embarquer à bord du ferry
traversée entre l'île du Sud et l'île du Nord

Malborough Sound
C'est le cœur chargé de merveilleux souvenirs et la tête pleine d'époustouflantes images que nous quittons l'île du Sud.
Nous serons émerveillés jusqu'au bout car au départ de Picton, le ferry traverse les Malborough Sound, qui forment une dentelle d'îles et de baies sauvages dans un ensemble de vallées submergées par la mer.


couché de soleil sur les côtes de Wellington 

Bienvenue à WELLINGTON, la capitale de Nouvelle Zélande :


Wellington est devenue la capitale de la NZ depuis peu afin de liaisonner les deux îles symboliquement, avant c’était Auckland.




A Wellington, nous allons visiter le musée national TE PAPA que beaucoup de monde nous a conseillé d’aller voir. Ce musée (dont l'entrée est gratuite !) est constitué de 6 niveaux de salles d'exposition consacrées à la culture et aux traditions des maoris, aux sciences de la terre (volcan, tremblement de terre) et à la faune et la flore néo-zélandaises.



totem Maori
le Moa
Nous avons été fascinés par les explications sur la formation des volcans, les éruptions volcaniques et les tremblements de terre (dont la maison branlante qui nous donne l’impression de vivre l'expérience d'un tremblement de terre). Nous avons aussi pu observer les différentes espèces animales de Nouvelle Zélande dont le fameux Moa, le plus grand oiseau au monde, qui fait malheureusement partie des espèces disparues. Et nous avons été bluffé par ce qui est probablement le plus gros calamar jamais pêché jusqu'à présent, et qui est conservé dans un bassin au Te Papa. Il mesure 2,5 mètres de long et pèse 495 kg, un vrai monstre des mers tel que Jules Verne a pu l'imaginer dans son roman "vingt mille lieues sous les mers".
"Nous sommes ici, de l'autre côté du monde !"








Il y avait aussi une exposition temporaire militaire sur la bataille de Gallipoli (appelée plus communément les Dardanelles pour les français). Ce qui nous a permis encore une fois de découvrir une partie méconnue de la Grande Guerre, où les français ont participé d’ailleurs. Le désastre de la Gallipoli est un moment très important pour les Kiwis et les Australiens. En 1917, un grand corps expéditionnaire des alliés dont les NZ débarque sur la baie Gallipoli en Turquie. La Turquie est l’alliée des allemands durant le première guerre mondiale. Ce débarquement mal préparé et sous-estimant les forces armées turques, fut un vrai massacre pour les alliés. Néanmoins tous les 25 avril (date anniversaire de ce débarquement) les NZ et les Australiens (ANZAC) commémorent cette bataille qui dura 5 mois. Elle fut la première grande bataille pour ces nouveaux continents. D’ailleurs cette commémoration surpasse le 11 novembre !

Les coiffes des soldats Kiwis à la Baden Powel

Ce fut une très belle visite du musée qui a passionnée toute la famille, à tel point que nous y sommes restés 5 heures.


Notre programme sur l'île du Nord est dense et le temps nous est compté, nous ne nous éterniserons donc pas sur la ville et reprenons la route pour notre deuxième étape : Palmerston North. C'est dans cette ville que se trouve le musée du rugby, un incontournable pour les fans des All Blacks comme Luca ! Nous découvrons l'histoire du rugby néo-zélandais et apprenons ainsi que le rugby est arrivé très tôt en Nouvelle Zélande, vers 1870 grâce à un certain Charles John Monro. Nous avons aussi découvert qui était William Webb Ellis (créateur du rugby) et dont la coupe du monde de rugby porte le nom.

Charles John Monro

le HAKA
Les garçons s'entrainent au HAKA dont ils apprennent la traduction et la signification culturelle maorie (= célébration de la vie sur la mort). Cette danse guerrière maorie n’est pas seulement liée au rugby, les néo-zélandais la pratique dans les écoles, les universités et même dans l’armée. Ce rituel terrifiant permet avant tout d'optimiser ses performances avant même d'impressionner ses adversaires.


L'évolution de la corpulence des joueurs entre 1905 et maintenant! impressionnant






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