BAGAN

BAGAN, où il fait bon flâner





Après avoir pris le bus pour 8 heures de route à travers les routes sinueuses des montagnes, nous arrivons à Bagan. Plus précisément à Nyang U, où nous décidons de nous installer pour visiter ce fabuleux site archéologique.
Nous nous laissons vagabonder dans Nyang U pour découvrir cette ville qui nous semble figée dans le temps 50 ans en arrière, et où les routes ne sont que poussière !

May Kha Lar, notre Guesthouse

Véhicule de pompier d'une autre époque!
transports en commun

Bagan est une ville qui a été prospère vers le XIè et XIIème siècle. Elle a conservé jusqu'à nos jours un patrimoine architectural fabuleux : une multitude (environ 2000) de temples et stupas en briques rouges, caractéristique des anciennes cités du royaume de Pagan.

un peu jeunes nos conducteurs, non ?
Nous louons des scooters électriques pour aller à la découverte de ce site.
S'enfoncer et se perdre dans les chemins du Old Bagan sans un bruit, quel bonheur....

La fine équipe avec asie a 5
















Nous avons même eu la chance de voir des mariés dans leur costume traditionnel



Un moment magique, grimper sur l'un des plus hauts temples pour admirer le coucher de soleil. 
Et le lendemain matin, se lever tôt pour être l'heureux spectateur du levé du soleil sur les anciens temples de la cité de Bagan avec en toile de fond l'envol d'une vingtaine de montgolfières, c'était féerique !





Splendide !



les garçons en haut d'un des nombreux temples de Bagan
 en Birmanie, les spectacles de marionnettes sont très populaires
nous ne sommes pas les seuls sur les chemins sableux de Bagan

Good Bye BAGAN !




Une croisière pas comme les autres



Le 5 décembre 2016, il est 4 heures du matin, on se réveille pour prendre le bateau qui nous emmène de Bagan à Mandalay, le long de l'Irrawaddy, un fleuve de plus de 2000 kms de long.
Quand nous arrivons au petit port de Nyang U, il fait encore nuit, plusieurs bateaux sont accostés, lequel est le nôtre ? Nous nous mettons à rêver : est-ce celui paré de tek et de dorures, ou celui avec la splendide salle de restaurant ? ...C'est en fait un vieux rafiot de ferraille et de bois qui nous attend ! Nous avons choisi de voyager en slow-boat, le bateau public que prennent les locaux et qui est utilisé aussi pour le transport des marchandises, une traversée d'une durée de 2 jours et 1 nuit pour rejoindre Mandalay, là où les autres bateaux mettent 11 heures. Prendre le temps est notre luxe aujourd'hui...

Une fière allure notre bateau!! isn'it?

Nous sommes heureux de vivre cette nouvelle expérience, qui nous rapproche encore un peu plus de la vie quotidienne des birmans, au détour des différentes escales le long de l'Irrawaddy.

Le slow boat avec son package: dormir sur un planche de bois, nourriture locale, etc... Nous avons la chance de monter les premiers à bord et de pouvoir loger dans l'unique cabine du bateau qui comprend 4 planches en bois en guise de lit sans matelas ni paillasse, et un WC turc très odorant,... heu, très malodorant ! Mais nous sommes contents de notre sort car les autres voyageurs dorment sur le pont ! 

Petit tour à bord :

Notre "cabine"


WC à forte odeur... dans la cabine !!

le pont

la cuisine du bord
notre cabine après quelques "arrangements" personnels !

Nous nous laissons vivre au fil de l'eau, admirant le paysage birman qui s'offre à nous. C'est agréable de voguer sans aucune notion de temps, si ce n'est celle du soleil ou de notre estomac ! Prendre le temps de lire, d'écrire, de contempler le paysage, de jouer aux cartes avec les enfants... En résumé que du bonheur !!!
Ici le temps s'écoule avec quiétude, les jours, les mois n'ont plus d'importance, n'ont plus la même importance. Le temps parfois donne l'impression de s'arrêter, et c'est à ce moment que l'on savoure pleinement la vie. Nous, Occidentaux, qui passons notre vie à courir après le temps, nous avons de belles leçons à recevoir de l'Orient, ces pays où sourire, bienveillance et quiétude de vie rythment le quotidien. 




De nombreux bancs de sable jonchent le fleuve, si bien que notre vieux rafiot s'est retrouvé tanké sur l'un d'entre-eux ! Après moultes tentatives infructueuses pour en sortir, deux petits bateaux de pêcheurs sont venus à notre rescousse et ont réussi, contre toute attente, armés de bouts et de leur moteur à longue-queue crachant de la fumée noire, à nous sortir de notre prison de sable !
"Kyai zou tin ba dé !" (=merci)

La vie le long du fleuve.... 










Nous profitons, toujours avec émerveillement, des levés et couchés de soleil :








arrivée à Mandalay, le royaume aux mille pagodes



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