du 23 au 25 octobre 2016 :
Une
expérience unique
Nous
souhaitions partir à la rencontre de la population locale, les anciennes tribus indigènes toujours bien présentes à Bornéo, et découvrir leur mode de vie. Mais
comment faire pour suivre la piste des coupeurs de tête tout en gardant la tête sur les épaules ??? Faire une expédition en pirogue le long d’un fleuve, plonger au cœur d'étendues sauvages et s’enfoncer dans la forêt
tropicale, visiter une habitation en bois traditionnelle appelée longhouse (= maison
communautaire sur pilotis que l’on trouve dans la jungle et le long des fleuves)…
et pourquoi pas y dormir ?
Etant basés à
Kuching, nous avons eu la chance de rencontrer Amélie, une jeune française de
30 ans, qui tient une petite agence touristique « Bornéo à la carte »
(son bureau se trouve dans un café !). Elle nous a conseillé de passer quelques
jours chez l’habitant dans un village Bidayuh au fin fond de la forêt tropicale,
près de la frontière indonésienne, et surtout à l’écart des lieux touristiques…
évidemment l’idée nous a séduite !!!
Nous voilà
partis pour 3 jours/2 jours au village de Kampur Sadir, petit village Bibayuh
d’une centaine d’habitants. Nous arrivons après environ une heure de route en
pleine forêt, le paysage est vallonné et magnifique avec ses grandes fougères,
ses bambous, ses palmiers et ses arbres fruitiers. Notre chauffeur (qui n’est
autre que le frère de la personne qui tient la guesthouse : tout se fait
en famille ici !!!) nous fait tout d’abord visiter un village voisin avec
ses longhouses.
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longhouse |
Les habitants sont très accueillants et souriants, nous
retrouvons ici l’accueil chaleureux des indonésiens que nous n’avions jusqu’à
présent pas rencontré en Malaisie. Ici les gens ne parlent pas anglais (sauf
certains jeunes), ni malais d’ailleurs, ils parlent le bibayuh ! En effet,
nous apprenons que chaque tribu a son dialecte, le bibayuh étant totalement différent
du malais.
Des femmes sont en train de trier les grains de riz, pendant que d'autres font sécher les grains de poivre et les piments.
Une vieille dame dort à même le sol allongée sur une natte en osier. Nous sommes invités à partager l’alcool de riz local, le tuak (c’est
plutôt bon, pas trop fort), ainsi qu’un genre de sirop pour les enfants, qui
s’avère contenir autant à manger qu’à boire puisque Loïc réalise que son verre
est rempli de minuscules fourmis ! Ici les fourmis existent aussi bien en
XXS qu’en XXL ! Les familles vivent les unes à côté des autres dans ces
maisons longues communautaires, certaines très rustiques, d’autres plus
modernes avec TV et satellite
Nous avons croisé le coiffeur du village et les
enfants ont poussé un grand Ouf d’être déjà passés chez le coiffeur en
Indonésie !!!
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"Lao Tseu a dit : il faut trouver la Voie, et ensuite vous connaitrez la Vérité. Mais tout d'abord je dois vous couper la tête !" en référence au Lotus Bleu dans TINTIN |
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le pont de bambou |
Après cette
première immersion, nous arrivons enfin à Kampur Sadir. Et là, quelle ne fut
pas notre surprise à la vue du petit, et surtout étroit, pont en bambou que
nous devons traverser (avec nos sacs bien sûr sinon ce ne serait pas drôle !)
pour rejoindre notre guesthouse !!! Notre hôte s’appelle Saloma. Sa maison
est pleine de charme, décorée de bambou
et de rotin. Nos chambres sont à l’étage, elles sont toutes petites, un matelas
au sol sur un tapis en osier avec une moustiquaire et un ventilateur… le strict
minimum. WC et douche commune (douche froide, cela va de soi à présent !),
avec plusieurs espaces communs de détente et de repos (2 salons extérieurs,
dont un avec hamacs, et une bibliothèque), le tout est très joliment décoré et
surtout propre.
Nous avons l’impression d’habiter dans une maison dans les
arbres car, de la terrasse, nous sommes à mi-hauteur des grands arbres
(impossible d’oublier que nous sommes au plein cœur de la forêt tropicale :
c’est génial !). Saloma et sa famille vivent au rez-de-chaussée, et nous
descendons pour partager les repas tous ensemble.
Loïc est aux anges car chez Saloma il y a 7 chats !
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le repas en famille, ici avec Saloma et son mari ; d'autres fois avec les frères et soeurs et la maman de Saloma. |
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Kampur Sadir, village Bidayuh |
Dans le village, nous rencontrons la grand-mère de Saloma, une vieille dame assise sur une natte par terre et qui fabrique chaque jour des paniers en osier, panier typique de la culture bidayuh (panier qui se porte sur le dos où l'on met notamment les récoltes). Nous recevons un accueil très
chaleureux de tous les habitants du village, et parfois, lors d’une balade dans
le village, nous sommes invités à leur table pour boire un café et discuter.
Kampur Sadir
comprend la seule école primaire de tous les villages environnants (il y a donc
aussi un internat). L’école est beaucoup mieux entretenue que celle que nous
avions visitée à Ekas en Indonésie. Elle dispose même d’une salle informatique.
En haut du
village se trouve l’église et le cimetière, les bibayuh sont chrétiens
anglicans… ouf, pas de mosquée dans ce village !
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Loïc en pleine révision de ses tables de multiplication |
Le paysage est
magnifique, la végétation tropicale est luxuriante (nous commençons à entrer
dans la saison des pluies, chaque jour il commence à pleuvoir vers 15h), les
fougères de toutes tailles, qui parfois
poussent sur des endroits improbables, des plus grandes aux toutes petites qui
se rétractent quand on les touche, les plantes dont certaines sont carnivores,
les arbres qui donnent naissance à des fruits qui nous sont inconnus, les fleurs
toutes magnifiques… Nous sommes en extase devant cette jungle mystérieuse.
les Nepenthes : plantes carnivores de Bornéo
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un champs de rose de porcelaine |
Le lendemain, nous partons en balade avec Saloma à la découverte d'une très belle cascade où nous nous sommes baignés... un peu fraîche quand-même ! Bon, d'accord, on est habitué avec nos douches froides quotidiennes !!!
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Merci Saloma ! |
Ciao,vi seguo sempre con tanto interesse e meravigliato dal proseguimento della vostra avventura. Un grande abbraccio.Aldo e Fiorenza.
RépondreSupprimerEntre les tirs de sarbacannes, les fleurs carnivores, toute cette végétation, ces ponts en bambous....mmm....difficile de vous trouver, de vous suivre les louveteaux... euh euh... non...Les trotteurs, ... c'est plus approprié hihihi. Toujours de si belles photos pour me régaler grrrrr j'ai encore et toujours très très faim alors...pas question de mettre un point à tout cela. Continuez de me balader, je vous trouverai. Je pense bien à vous... bises les globeurs chacun la sienne et hop...prenez soin de vous 😎🌞
RépondreSupprimerBonjour les aventuriers c'est Karl
RépondreSupprimerJe vois que vous manger beaucoup... vous avez encore faim? Moi en tout cas vous m'ouvrez l'appétit. J'espère que tout ce passe bien et que vous vous éclater, enfin pas par terre!!! Toujours le sourir. Je vois tout le monde sauf Nath c'est étrange... tu te caches? Je vous souhaite de bonnes balades au cœur de la pampa!!!
Bon voyage et à +